Les feuillets de ce jour :
Fais voyager ces mots
✦. ✦. ✦. ✦. ✦. ✦. ✦. ✦. ✦.

Une porte s’est entrebaillée
Passer le pas
#Macehualli #Site #Parcours #ActualitéDuProjet
Contrairement aux prêtres aztèques, je n’ai pas interrogé les astres pour fixer une date. Et pourtant, la première porte du Tonalmatini s’est ouverte sous une pleine lune, voilée d’une éclipse.
Le Macehualli, l’homme du peuple, inaugure ce chemin. Le site a commencé à prendre corps : une trame s’esquisse, les premières pages se dévoilent.
Les cartes également : celle de Tenochtitlan et de ses quatre quartiers périphériques, celle de son centre cérémoniel, puis la marche des Mexica jusqu’au lieu de fondation de leur capitale — et, pour qui ira jusqu’au bout du voyage, celles du Tonalmatini.
Ainsi commence ce codex. Je l’ai voulu vivant, comme une arborescence pour instaurer un dialogue entre les repères temporels et géographiques méso-américains et notre époque. Bientôt, d’autres portes vont s’ouvrir, d’autres déclinaisons prendre forme — un jeu, un livre, un univers à explorer.
Le Macehualli marche en éclaireur. Son pas est sûr. À vous de le suivre, jusque dans les lieux les plus secrets.

Un passage accompagné de voix
Marcher dans les pas
Chaque page du Tonalmatini est tissée de signes.
Rien n’y est laissé au hasard. Au-delà du décor, un animal, une couleur, une pierre se révèlent. Chaque symbole porte un éclat d’histoire, un fragment de mythe, une croyance transmise à travers le temps.
Pour donner à cet univers une lecture accessible à tous, ces symboles sont dévoilés pas à pas. Dans un format de threads sur X, ils s’assemblent comme les tesselles d’une mosaïque, jusqu’à laisser paraître leurs sens cachés.
C’est une marche lente, qui demande attention et curiosité. Mais à mesure qu’on avance, l’ensemble se révèle : un codex numérique où chaque détail compte, où le moindre pas éclaire un pan du chemin… et réserve parfois aux voyageurs quelques surprises.

De l’autre coté du miroir du temps
Esquisser un pas de danse
Le panthéon mexica est foisonnant, peuplé de près de deux cents divinités, au point qu’« il y en avait presque une pour chaque chose », selon l’historien Juan Bautista Pomar.
Dans l’Oracle Aztèque, quinze d’entre elles ont émergé : les plus emblématiques, celles dont la présence rayonne à travers les témoignages du temps.
J’ai souhaité leur donner un visage moderne, sans trahir la symbolique originelle. Comme dans un manuscrit enluminé, leurs avatars numériques conservent attributs, couleurs et gestes qui façonnent leur personnalité propre.
Aujourd’hui, ces figures se rassemblent pour former une ronde. Une danse lente et solennelle, et vous invite à rejoindre cet univers… à petits pas.

Puissent ces feuillets éclairer votre journée
Jean-Christophe Coillard
Scribe du Tonalmatini
✦ Tisse le lien : Livre des reflets – Facebook • Sifflet du vent – X • Tisseur de liens – LinkedIn ✦
Cette newsletter est propulsée par Beehiiv. Lance la tienne ici